Pionniers et animateurs du développement du service civil
Quelques uns des anciens de la première génération d’avant-guerre ont joué un rôle majeur dans l’organisation et le développement du mouvement après-guerre. Leurs noms apparaîtront à plusieurs reprises dans la suite de ces récits. Ils ont malheureusement disparu, mais leur mémoire mérite d’être conservée et peut être évoquée en quelques mots.
- Ralph Hegnauer
- Willy Begert
- Ethelwyn Best (UK)
- Pierre Martin
Avec l’extension des activités et le développement de l’institution, ces pionniers ont été rejoints par de jeunes volontaires à qui ont été rapidement confiées des responsabilités. Ce sont eux dont les souvenirs sont rassemblés dans la suite de ce chapitre. Les premières : Dorothy Guiborat et Nelly Forget (chapitre 4) ont d’abord été très impliquées dans des chantiers de reconstruction en Europe avant de rejoindre le Secrétariat international à Paris, puis de partir comme volontaires à long terme, l’une en Inde, l’autre en Algérie. Plusieurs autres ont consacré une grande partie de leur vie au service civil, comme volontaires puis comme responsables. Dans une deuxième partie de ce chapitre figurent des souvenirs portant sur certains types d’activité qui ont marqué l’histoire du SCI : les relations Est-Ouest, le travail avec les objecteurs de conscience et avec les immigrés en France. Mais tous ont eu aussi une expérience internationale.
Au-delà du rideau de fer
Mentionnés plus haut par Dorothy Guiborat, les échanges avec l’Europe de l’est ont été une préoccupation majeure pour Arthur Gillette. On verra aussi les souvenirs que Valli Chari/Seshan et Max Hildesheim ont conservé de leur participation au chantier en Moldavie.
Avec les objecteurs et les immigrés
Ces deux activités ayant joué un rôle important dans l’histoire de la branche française, nous leur avons réservé une place à part, considérant que les volontaires concernés ont aussi une activité internationale: